En début d’année, nous sommes nombreux à prendre de bonnes résolutions comme apprendre une nouvelle langue par exemple. Et si vous envisagez de faire un voyage missionnaire à court terme cette année, il vous sera utile de commencer par apprendre la langue locale avant d’arriver sur place.
Récemment nous avons rencontré Doys, un ouvrier de Serve Asia aux Philippines, qui a fait beaucoup d’efforts pour apprendre le thaï pendant son stage missionnaire. Il a fait beaucoup de progrès et nous lui avons demandé quels conseils il pourrait donner à ceux qui veulent apprendre le thaï (ou d’autres langues asiatiques).
Voici ses cinq meilleurs conseils :
1. Apprenez l’écriture dès que possible
L’immersion est plus facile lorsque vous savez lire. Vous pouvez vous entourer de contenu thaïlandais en suivant des créateurs de contenu thaïlandais, des vlogueurs, des auteurs et même des publicités. De plus, les tonalités thaïs étant intégrées dans leur script, vous parlerez davantage comme un natif du pays si vous savez lire la langue.
2. Immergez-vous QUOTIDIENNEMENT
James Clear, auteur de Atomic Habits : An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones, a dit un jour : « les petits changements quotidiens donnent des résultats remarquables ». Quel que soit le temps que vous consacrez à l’apprentissage du thaï, le fait de vous y exposer chaque jour compte davantage. La répétition espacée est l’un des moyens les plus efficaces d’acquérir du vocabulaire thaï, et en vous immergeant quotidiennement dans le thaï, la répétition espacée se fait naturellement.
3. Trouvez un PARTENAIRE LINGUISTIQUE
Les médias sociaux ont facilité la recherche d’un partenaire linguistique. Des applications telles que HelloTalk, Tandem et Clubhouse peuvent vous aider à trouver un natif thaïlandais qui aimerait échanger avec vous. De plus, les natifs peuvent vous apprendre à vous exprimer plus naturellement (c’est important car souvent le thaï parlé est très différent du thaï écrit).
4. Se Familiariser avec l’Ambiguïté
Ce n’est pas grave si vous ne comprenez pas tous les mots du film ou de la série que vous regardez ou du livre que vous lisez. C’est en se concentrant sur la compréhension du sens que l’on acquiert une langue. Traduire chaque mot que vous ne connaissez pas ralentit la progression. D’un autre côté, les experts en langues affirment qu’il est nécessaire de développer une « aptitude à deviner » (c’est-à-dire à deviner le sens des mots que nous ne connaissons pas) pour entraîner notre cerveau à être à l’aise avec l’ambiguïté et à se concentrer davantage sur la compréhension du sens.
5. Concentrez-vous sur le PROCESSUS, pas sur le produit
Toutes les publicités en ligne qui prétendent que « Vous pouvez parler couramment n’importe quelle langue en 6 mois » ne disent pas la vérité. D’ailleurs, qu’entendons-nous par « maîtriser une langue » ? La véritable définition de la fluidité linguistique est encore contestée par les utilisateurs expérimentés et les polyglottes. Néanmoins, ils sont tous d’accord pour dire que le processus est plus important que le produit (par exemple, la fluidité). Si vous faites de la langue thaï une partie de votre univers et si vous vous en tenez à vos habitudes quotidiennes d’apprentissage du thaï, la fluidité suivra inévitablement. Alors, profitez simplement du processus. Concentrez-vous sur ce que vous faites chaque jour plutôt que de vous dire que vous devez absolument pourvoir parler couramment dans tel ou tel laps de temps.
Étapes Suivantes:
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